Le groupe Atlantic fabrique et commercialise des produits – chaudière murale, pompe à chaleur, chauffe-eau… – soumis à une forte concurrence internationale. En quoi une production basée en France est-elle pertinente ?

Cette proximité permet à notre « entreprise familiale de 12 000 collaborateurs », dont 5 000 en France, de garantir un meilleur service à nos clients en termes de livraison ou de coûts maîtrisés.

Le made in France, c’est possible avec des équipes réactives, car proches de nos marchés. On y observe notamment une évolution de la demande en matière de produits bas carbone. Nous y répondons avec nos solutions thermodynamiques qui, encore marginales dans les années 2 000, représentent aujourd’hui 28 % de notre chiffre d’affaires. L’objectif est d’atteindre 50 % en 2030. Pour cela, nous investissons, en 2022, 60 M€ sur trois sites de R&D – dont deux en France – et 50 M€ pour augmenter notre capacité de production en France.

L’entreprise a également agrandi son site de fabrication de cartes électroniques de La Roche-sur-Yon... La décarbonation de nos produits repose aussi sur des algorithmes complexes et sur la connectivité, ce qui implique davantage d’électronique. La production intégrée de cartes nous permet de réduire nos coûts et d’être plus agiles pour l’homologation de nouveaux composants.

Une stratégie validée au moment de la crise des semi-conducteurs, que nous avons traversée sans trop de perturbations. Nous sommes donc fiers de faire de l’électronique made in France et de développer cette activité, en portant notre production annuelle de 4 à 6 millions de cartes, d’ici 2024. A noter qu’en 2022, le Groupe Atlantic aura recruté près 1 600 collaborateurs en France.