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Deux apprentis ingénieurs passent leur CAP en candidat libre !

28 octobre 2022 Vie des écoles
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Antoine Girard et Guillaume Mangin (membre du conseil des 12), élèves du Parcours Apprentissage, ont passé leur CAP CIP (conducteur et intervention de production) en candidat libre, tandis qu’ils terminaient leur deuxième année d’études. Ils nous expliquent ce qui les a motivés et encouragés à suivre cette voie originale 
Le CAP CIP est l’une des formations proposées au sein de l’école de production de l’Icam, site de Toulouse, où nos deux élèves suivent le Parcours Apprentissage qui les mènera au diplôme d’ingénieur. Tout a démarré avec Guillaume qui, dans le cadre d’un projet, a sollicité l’école de production pour manufacturer des pièces en aluminium, afin de tester un prototype : “l’usinage, le monde de l’atelier, la relation aux formateurs et aux apprenants, c’est quelque chose qui m’a beaucoup plu”, confie t-il. Le jeune homme a sympathisé avec l’équipe, tant et si bien que celle-ci lui a proposé de passer le CAP en candidat libre. “J’en ai parlé à Antoine, qui était aussi motivé par le projet, et ça s’est fait un peu comme ça, comme un défi !” Les deux élèves ont sollicité leur direction des études, afin d’étudier la compatibilité de leur emploi du temps d’élèves ingénieur, avec des cours en atelier. Ils ont pu trouver un accord pour apprendre et pratiquer l’usinage le jeudi après-midi, une demi-journée traditionnellement libre dans le parcours des élèves ingénieurs. “Etant donné que nous avions déjà le Bac, nous avons été dispensés des cours théoriques, explique Antoine. Nous devions juste passer les épreuves pratiques du CAP. Ainsi, nous avons été formés à l’usage de tours à commandes numériques et de fraiseuses numériques”. 


Une distinction sur le CV

 

Au fil des mois, Antoine et Guillaume ont acquis des savoir-faire spécifiques, qui selon eux vont jouer un rôle particulier pour la suite de leur parcours : “à mon sens, c’est un vrai atout d’avoir la connaissance technique et pratique de l’usinage, détaille Antoine. En tant qu’ingénieur, quand je modélise une pièce en 3D, je peux désormais savoir si c’est réalisable ou non. De même, je connais les astuces qui permettent de faire gagner du temps en faisant telle ou telle forme.” Même écho du côté de Guillaume : “En atelier, ils ont un savoir-faire incroyable dont on a tout à apprendre. Et puis, tenir dans sa main une pièce que l’on a réalisée soi-même, c’est quelque chose… On a le sentiment de comprendre pourquoi on apprend ce que l’on apprend en école d’ingénieur, les notions deviennent très concrètes. Globalement, je suis partisan de tous les apprentissages, je trouve que cela développe une boîte à outils dans laquelle on peut venir piocher ensuite.” 
Avec ce CAP, Antoine et Guillaume ont ajouté une corde de plus à leur arc, qui n’est pas sans interpeller les employeurs : “mon maître d’apprentissage a été piqué de curiosité quand je lui ai parlé des compétences acquises en usinage, explique Antoine. Je crois que c’est ce qui m’a fait sortir du lot et m’a permis d’avoir mon alternance dans son entreprise.” Guillaume, qui vise une carrière dans le naval, avoue avoir “vécu une aventure extrêmement enrichissante, tant humainement, que pour ma culture générale personnelle.”

 




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